Une page de destination est une page sur laquelle on arrive après avoir cliqué sur un lien promotionnel.
Aussi appelée page d’atterrissage ou encore landing page, la page de destination est une page d’accroche. Une page à partir de laquelle on souhaite une interaction avec l’utilisateur, dans le but par exemple de lui vendre un produit ou un service ou d’obtenir un enregistrement à notre newsletter.
Une page de destination est en général conçue pour un objectif bien précis et a souvent une durée de vie limitée. Une page de destination ne vit que le temps d’une campagne marketing et est plus au moins indépendante par rapport aux autres pages de votre site web.
Plus que la marque ou l’enseigne, la page de destination doit mettre en avant le produit ou le service que l’on souhaite vendre, ou l’objectif que l’on souhaite atteindre à l’occasion de notre campagne marketing.
Pour éviter de donner à notre utilisateur une occasion de sortir du chemin sur laquelle on a réussi à l’engager après qu’il ait cliqué sur notre lien promotionnel, la page de destination ne contient pas la navigation, ni le footer du site web. La seul chose qu’on attend de notre utilisateur, c’est qu’il clique sur le call to action (appel à l’action), et s’engage dans le funnel de conversion, inutile de lui fournir des prétextes pour cliquer sur un lien et aller voir ailleurs.
Le concept de landing page est vieux de plusieurs années mais encore très souvent ignoré.
Certaines agences de communication qui avaient pignon sur rue avant l’avènement du digital n’ont pas encore réalisé la transition et pensent encore à l’ancienne.
En interne, certains responsables marketing ne considèrent pas que la formation permanente est quelque chose d’incontournable dans le métier qu’ils exercent et préfèrent présumer que de s’instruire.
Conclusion: on est en 2017, et dans certaines boites, on fonctionne encore à l’ancienne, et ce n’est pas prêt de changer.
Une erreur souvent commise, est de présumer que l’utilisateur va cliquer sur notre appel à l’action parce que pour nous, c’est logique qu’il le fasse, mais ce type de raisonnement est responsable d’échecs cuisants et de campagnes marketing inefficaces.
On ne peut pas prévoir à l’avance ce que l’utilisateur va faire une fois qu’il a atterrit sur notre landing page. La seule chose à faire, c’est de s’assurer qu’on lui présente le produit ou service de manière claire et attrayante, afin de l’inciter à cliquer sur notre appel à l’action et s’engager dans le funnel de conversion.
Une autre erreur souvent commise consiste à croire que celà ne sert à rien de produire une page de destination autonome et qu’il vaut mieux utiliser le canvas des pages habituelles du sites web pour produire la landing page: ça représente moins d’effort, ça coute moins cher et c’est fait en quelques clics.
Mais l’utilisateur ne s’y trompe pas et une landing page qui n’a demandé aucun effort n’a aucune chance de produire le moindre résultat. (Et puis quoi encore ?)
La qualité de la page de destination détermine le succès de la campagne et ce n’est pas ici qu’ill faut économiser les efforts.
Vous avez dit page d’accroche ?
Que ce soit via un lien dans un email promotionnel, une pub sur Facebook ou via un click sur annonce dans Google, l’utilisateur a atterrit sur notre page et on sait qu’il est susceptible d’être intéressé par l’offre qu’on lui propose.
A ce stade-ci, on évite de vouloir l’entrainer vite fait vers la caisse, sans lui donner l’occasion de se renseigner sur toutes les qualités & bienfaits du produit ou service que l’on propose.
Une page de destination efficace est une page qui mène à une conversion ou à défaut une page sur laquelle l’utilisateur reviendra lorsqu’il sera un peu plus avancé dans son processus d’achat.
Mais une page de destination efficace est aussi une page qui a retenu l’attention de notre utilisateur au point que celui-ci ne la partage sur ses réseaux sociaux. On obtient alors des conversions d’utilisateurs qui n’ont pas étés visés par la campagne en cours et ça, c’est le must.
C’est pour ça que ça vaut toujours la peine de se donner du mal et de faire l’effort nécessaire.
Une landing page bien foutue, c’est comme un filet de pêche dans des eaux poissonneuses.
Et en tant que Digital Marketer, l’objectif de nos campagnes marketing doit être à cette hauteur-là.
Pas plus bas.